La fragilité du Groupe EDF ! Aujourd’hui, la Fédération CFTC–CMTE déplore qu’une succession de décisions de nos politiques des ministères et dirigeants successifs du groupe EDF, nous amène à une suppression massive d’emplois sur le groupe EDF et par déclinaison sur AREVA. Cette conséquence, qui pour certains est le simple fait de la concurrence, est en fait le fruit de "décisions politiques" basées sur des estimations hasardeuses. Dernier exemple en date : le coût global du projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure. La Fédération CFTC-CMTE a alerté les Ministères concernés depuis des mois sur les risques de synergie lors de la transformation d'AREVA, dans leur projet avec EDF, qui mène inéluctablement sur des suppressions d’emplois.
Cette conséquence n’est pas le fruit de l’incompétence des salariés ! La cause est bien l’incapacité de nos dirigeants (Politiques et de Groupes) à nous donner confiance en notre avenir et à préserver l’emploi ainsi que l’Industrie en France.
Suite à l’avis favorable ce jour de son Conseil confédéral, la CFTC signe la position commune relative au CPA. Une signature toutefois conditionnée à l’acceptation sans réserve du texte par le patronat.
La CFTC espérait un dispositif plus ambitieux, mais dans le cadre du nouveau contrat social qu’elle défend, elle considère sa mise en place comme un premier pas indispensable. Les objectifs assignés à ce dispositif sont globalement en conformité avec ceux portés par la CFTC en début de négociation : accompagnement de la mutation du modèle économique et social en renforçant l’autonomie des actifs ; en les protégeant mieux tout en favorisant les mobilités professionnelles et en sécurisant leur parcours de vie (et pas seulement le parcours professionnel) (...)
Pour en savoir plus, téléchargez le communiqué ci-dessous.
La CFTC a, dès novembre 2015, tiré la sonnette d’alarme sur le contexte industriel et de l’emploi dans la Branche des IEG, notamment au travers de son tract du
03/12/2015 sur les Mesures Salariales.
A cette époque, elle dénonçait déjà tout autant :
La CFTC se souvient tout autant des paroles de certains, qui aujourd’hui « découvrent» l’ampleur du « massacre industriel et social » qui se trame un peu plus chaque jour, nous annoncer « le grand soir », la mise au pas des groupements d’employeurs des IEG en CPB d’avril 2012.
On ne peut que se désoler de cette prophétie hautement erronée…
Notre lucidité de 2012, de fin 2015 et d’aujourd’hui ne nous pousse pas à nous inscrire dans un mouvement « autodestructeur pour les salariés des IEG », comme pour les entreprises qui les emploient.
Dénoncer les politiques menées, par une journée de grève, le 18/02/2016, ne rendra en rien service aux salariés de nos entreprises…tout au plus cela servira‐t‐il de soupape sociale orchestrée par « les mentors » de cette journée…nous savons tous aussi que l’absence de résultat au sortir de ce mot d’ordre ne fera que nourrir de rancune et de déception ceux qui y auront participé.
Pour le bien de qui ? Des acteurs sociaux ? Nous ne le pensons pas.
Si poser un lest sur « un étalon » en pleine forme n’a guère de conséquence sur le résultat de sa course, pratiquer la même logique, opérer « la saignée » sur un cheval malade et fatigué se révèlera comme un remède « mortifère ».
En conclusion, la CFTC des IEG, qui place « le bien commun » au centre de sa réflexion et de son action, ne soutiendra pas ce mot d’ordre, cet appel à la grève.